Guillaume Arsenault présente un extrait surprise « Le beat de la béatitude ». L’artiste y décrit un voyage dans lequel il est passager clandestin à bord d’un train de marchandises. Son introspection transparaît dans les paroles, révélant un homme contemplatif. Il pose ses mots sur une musique folk, où le banjo et l’harmonica font monter l’émotion d’un cran.

 

« En fin d’après-midi, je sautai sur un train de marchandises qui traversait Kenora en Ontario. Étendu sur la plateforme roulante, le sac à dos sous la nuque, les jambes fléchies et croisées, je fis résonner mon banjo en contemplant le paysage, absorbé par le rythme du convoi qui roulait vers l’est. Dans quelques jours, je serais de retour en Gaspésie. » – Guillaume Arsenault

 

La chanson rappelle d’une certaine manière les styles de Marvin Gaye, Iron and Wine, MC Solaar et Buck 65. L’idée de la thématique a germé grâce à la passion pour les trains de son ami et collaborateur de longue date Erik West-Millette (West Trainz). C’est ce qui lui a donné l’envie d’écrire ce récit musical.

 

Je marche en équilibre sur les traces du cheval de fer

Un bruit me fait perdre pied, interrompt mes flashbacks

C’est pas la faim dans mon ventre creux qui vocifère

Mais l’cri d’un train dans la baie de Kenora qui éclate

 

Il est long et il est lent, prend la courbure du croche

Cours, cours, longe les flancs, lance mon sac

Le conducteur est loin, peut pas voir que j’approche

Je grimpe derrière un container sur un wagon de fret flat

 

Pour accompagner la sortie de sa nouvelle pièce, Guillaume Arsenault présente la session La Fab qu’il a tournée avec La Fabrique Culturelle il y a quelques semaines.  En compagnie d’Aelin Zachaël, de Jean-Guy Leblanc et d’Éric Proulx, l’auteur-compositeur-interprète offre une douce performance de cette chanson qui fait voyager. C’est au Studio Tracadièche, à Carleton-sur-Mer, et dans le décor majestueux de la vallée de la Matapédia que Guillaume vous fera découvrir Le beat de la béatitude.

 

Pour écouter la chanson et visionner la session La Fab cliquez ici.